4 sept. 2009

J'ai eu le plaisir de voir ququs bons films en juillet. Le plus important, que j'irai peut-être revoir : "The reader"
J'en reparlerai sûrement ici. Il m'a dopée pour aller en voir d'autres dans la foulée .


Partir
Film sur la passion entre une bourgeoise et un ouvrier espagnol scènes violentes - amour torride - dégringolade de la femme dans une spirale de folie et de férocité , avec des tours de force et de volonté pour suivre sa passion
Je n'ai pas adhéré à tous les aspects de l'histoire, je jugeais que ça allait trop loin pour être plausible. Pourtant c'était bien tourné et je reconnais que c'est ce qui fait la particularité du film , et ce qui provoque question - Sans la violence et les improbabilités, le film serait une histoire d'infidélité comme tant d'autres.
Excellente Kristin Scott-Thomas et excellent Sergi Lopez, même si je me demande si l'un et l'autre ne sont pas un peu trop égaux à leurs images déjà acquises ...

Adieu Gary
C'est un peu spécial, ça a été tourné dans un site ardéchois proche : les anciennes cimenteries Lafarge de Viviers. Acteur principal JP Bacri dont on aime -ou pas- le côté grognon. Le film est évidemment bien fait, images et scènes léchées, calculées et parfaites ... Mais il ne s'y passe pas grand chose ... Que la vie, douce ou difficile, dans cette cité ouvrière en voie "d'après disparition" , comme partout quand quelque chose est fini ... Il vaut mieux être en de bonnes conditions , et prêt à admirer gratuitement, -ce qui était mon cas- pour apprécier l'ambiance ...

Demain dès l'aube
Histoire de deux frères, si on veut raccourcir .... Grâce à la bande-annonce, je savais qu'il y avait des scènes de piano, alléchantes. Le frère aîné (joué par Vincent Perez que j'aime voir) est pianiste réputé.
Je ne m'y suis pas ennuyée, ne suis pas partie au milieu. Mais c'est le genre de film que je n'aime pas voir. Parce que je n'y trouve pas l'espoir de la victoire du bien sur le mal, de l'intelligence sur la bêtise, de l'amour sur la haine gratuite. J'ai tout regardé, je voulais voir la suite et la fin, mais ça me révoltait et me donnait envie de fuir. Je préfère - et je ne suis pas la seule- que le Bien, le courage, la générosité, soient le vainqueur dans une histoire.
La puissance du mal, la capacité destructrice de la méchanceté, les personnages sans visage humain, la froideur contre laquelle rien n'a de prise, .... c'est pas pour moi !
Par ailleurs on y voit un univers que j'ignorais : les jeux de rôles, auxquels se consacrent des groupes , paraît-il , et à quelles dérives ces jeux peuvent mener .... C'est là que tout espoir de faire triompher le Bien est vain. Dans ce film, les protagonistes sont des accros à la période napoléonienne, qui ne jouent guère , qui sacrifient à leur fantasme tout sens des réalités, toute empathie ... Jusqu'aux duels - Avec vrais enjeux, vrais témoins, ... vraies armes, et vrais morts, pour rien d'autre que par asservissement au jeu ...
Mathieu (Vincent Pérez) est le seul personnage à peu près normal ... Au milieu de vrais fous , il ne pouvait pas faire grand chose. Je ne suis même pas sûre qu'il ait sauvé son frère. Ni que ce frère ait mérité d'être sauvé ...

Ce film m'a marquée .... Je suis contente au moins de ne pas y avoir perdu la tête.

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