10 déc. 2010

God by John Lennon



Envoyé par Andrée-Laure B.

13 oct. 2010

LE PETIT PRINCE (EXTRAIT DE LA COMEDIE MUSICALE)


Le Petit Prince, la comédie musicale d'après Antoine de Saint-Exupéry : "Mon amie la rose"
Vous pouvez trouver tous les autres extraits de la comédie musicale sur You Tube en tapant "LPP-Le petit prince"

9 oct. 2010

John Lennon
40 ans de vie seulement. Et un tel impact sur notre conscience.....
Ca en amène des questions et réflexions, sur le rapport entre la longueur de vie nécessaire aux uns ou aux autres pour réaliser ... quoi, des fois ? et le temps imparti à chacun ...
Il y a disproportion entre nos prétentions et notre destinée.
Mais bien sûr, c'est pendant notre temps qu'on se pose ces questions ...

IMAGINE.
Le meilleur hymne à la vie.
Il faut le ré-écouter.

Je pense brusquement à un devoir de mon collégien, en 6ème, sur la laïcité... Les idées portées par cette chanson sont pleinement indiquées.

8 oct. 2010

John Lennon's 70TH Birthday (GOOGLE)



Aujourd'hui, Google a fêté à sa manière le 70e anniversaire de la naissance de John Lennon/Today Google payed a tribute to John Lennon's 70th birthday.

16 août 2010

Adrian Mole, aged 13 3/4

I'm reading "The secret diary of Adrian Mole". (Many thanks, Dreamcatcher !)

I absolutely enjoy it .

Funny and realistic.

Here are some lines which give an idea of it :

-Tuesday January 13th :

"My mother still hasn't washed my PE shorts, and it is school tomorrow. She is not like the mothers on television"

-Wenesday January 14th :

"None of the teachers at school have noticed that I am intellectual. They will be sorry when I am famous."

"There is a new girl in our class. Her name is Pandora, but she likes being called 'Box'. Don't ask me why."

-Thursday January 15th :

"I read a bit of Pride and Prejudice, but it was very old-fashioned. I think Jane Austen should write something a bit more modern."

4 mai 2010

5 cinés plus 1 : bonne cure

SOUL KITCHEN


Pas vraiment ma tasse de thé, celui-ci.
On ne peut pas tout aimer.
Passons ...





WHITE MATERIAL

Celui-ci : oui !
J'y ai aimé l'histoire, le pays, l'entêtement, la fille, les autres filles, les femmes, les hommes, les enfants, la scène de la salle de bains, la plantation, le travail, les tuyaux, les machines, la scène de la tête de chèvre, le caractère de Maria (Isabelle Huppert), Christophe Lambert, le fils (Nicolas Duvauchelle), les chemins, les bourgades, la guerre des uns, les morts, les vivants, les noirs, les tricheurs, les autres ...






THE GOOD HEART


D'abord j'ai cru que le sujet - et son traitement- m'ennuyaient, puis j'ai vu que je n'allais plus penser qu'à tout ça pendant toute la nuit et au-delà. Les dernières scènes -l'avant-dernière : choc - et la dernière : super-choc qui révolte tout autant - ne laissent pas indemne ...

Mine de rien, c'est peut-être mon préféré des 5.

De plus ce film m'a été l'occasion de cogiter sur le cinéma, l'actuel, l'ancien, notre conditionnement, notre formatage, des pensées bizarres comme ça... Ca fait du bien de se découvrir conscient.
Et puis , en anglais ...



MAMMUTH


Au début, pour celui-ci aussi, j'ai besoin de m'accrocher.
Des exagérations, des incongruités. Un parti-pris. De la caricature.
J'ai peur de m'ennuyer. Ou d'être prise pour une dinde...
Puis c'est le contraire.
La caricature, l'exagération, ... c'est la vérité.
C'est chacun de nous, c'est tellement nous.
Ca ne laisse pas indemne, et encore moins indifférent.
Bravo les français.

TOUT CE QUI BRILLE


Le plus gai ? Le plus positif ? Oui. Le plus jeune aussi. Ceci explique cela. Un film qui sent bon, tout en énergie, partout partout, même dans les moments noirs et les errances. Vaut mieux ça que regarder les infos. Pour tout le monde. Allez-y. Coup de coeur mérité.
Banco !





Et mardi dernier, à la télé il se trouve que je me suis installée devant
Camping

et que je m'y suis régalée !
Ce Patrick Chirac, que je fuis quand il n'est que Franck Dubosc est tellement à notre image, lui aussi,
et ses acolytes tellement vrais également !
Caricature, toujours, mais à croquer !
Du coup, mon prochain ciné, c'est Camping 2. Sans hésiter.

2 mai 2010

SIDACTION 2009 - Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve


Une très belle chanson de Gainsbourg, interprétée par Jane Birkin. Emouvante et nostalgique.

21 avr. 2010

Avril 2010 : la Prade en vert clair

Décidément nous sommes dans une bien BELLE saison.

"Belle" , le mot est exact.

La Nature nous fait plaisir tous les jours.

Profitons-en !
Le pommier, rongé par les castors mais bien soigné (par Jocelyne et moi),
a refleuri quand même.
Pour cette année, nous aurons encore quelques croquantes et juteuses.
Sur la gauche, tant que les feuillages ne sont pas tout à fait déployés,
on aperçoit les arches du pont.


Chaque année j'aime essayer de nouvelles tulipes.
J'avais deviné que ces rouges allaient avoir du caractère :
elles dansent et font les folles avec leurs pétales hérissés.

L'Ardèche aussi danse et brille.

Et au confluent les renouées repoussent, vigoureuses.

Tao et la tondeuse : l'avenir paraît plus reposant tout à coup.

12 avr. 2010

DO YOU KNOW MORIARTY ?

5 avr. 2010

DO YOU KNOW WILLIAM CORLETT ?


DO YOU KNOW WILLIAM CORLETT ?(Connaissez-vous William Corlett ?)

C'est un auteur peu connu en France. Je l'ai découvert grâce au livre "Deux garçons bien sous tout rapport" qui décrit l'installation de deux homosexuels londoniens dans un petit village anglais, Bellingford. La description des réactions des "autochtones" à l'arrivée de ces "extraterrestres" (d'une part parce qu'ils sont homo, d'autre part parce qu'ils sont de la ville) est extrêmement drôle. Leur présence révèle aussi les travers de ce petit village où presque chacun cache un cadavre dans son placard.

Ayant beaucoup aimé ce livre, j'ai voulu en lire d'autres du même auteur. Par Wikipedia, j'ai découvert que William Corlett était surtout connu pour ses pièces de théâtre et ses livres pour enfants. Il avait cependant écrit un livre autobiographique, Now and then (1995) que je me suis procuré. C'est un excellent livre, de grandes qualités littéraires, très sensible où l'humour est toujours présent. Je vous le recommande. Malheureusement, pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, je ne crois pas qu'il soit traduit en français.

Dernière chose. William Corlett aimait beaucoup la France. Il est mort à Sarlat, où il vivait à la fin de sa vie. 

Ferrat : l'héritage


ANTRAIGUES



Nous étions plusieurs milliers, ce mardi-là, à converger vers Antraïgues, pour Jean Ferrat, nous réfugiant dans l'illusion que si nous nous rassemblions, vite, tous, nous aurions encore un peu de lui, ou que notre reconnaissance lui parviendrait.




Les cars se remplissaient, les radios nous diffusaient sa voix, les visages étaient graves. Les hommes et les femmes pensifs, contemplaient au fond d'eux-mêmes un souvenir personnel, une émotion intime, un respect. On ne l'avait plus vu depuis des mois ou plus longtemps. Pourtant chacun revivait en son âme des moments particuliers, qu'il/elle lui devait, se rappelait un combat qu'il avait initié , une prise de conscience qu'il avait provoquée.


Chacun ressassait au fond de lui/d'elle, comment il nous avait éveillés et montré le chemin, comment nous l'avions aimé, applaudi, écouté, comment on avait apprécié sa vigilance, comment on avait eu plaisir à se mêler à ses rires et à ses gourmandises, combien de fois on avait répété ses paroles et sa musique, et quels cadeaux c'était, chaque fois qu'il expliquait, chaque fois que son chant montait, chaque fois que ces messages nous parvenaient.


Tout cela, j'espère qu'il l'a su, entendu, bien avant de partir. Toutes les lettres qu'il avait reçues, de tous les pays comme en témoignent les postiers, le lui avaient dit. Relié au monde par son attention et son intérêt pour toutes les causes justes et fraternelles, il savait qui l'aimait.

Nous étions là peut-être pour autre chose, pour le dire à sa famille. Ou à nous.

Maintenant, le temps, pour nous, continue à passer ...

J'ai ses CDs à savourer , des proches avec qui évoquer les hasards qui nous ont fait croiser ses pas, des sites à ouvrir pour revoir ses interviews, des amis avec qui évoquer la place qu'il a tenu et tiendra, et ses chansons qui me trottent dans la tête...

Il chantait : "Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson". C'est ce que nous disons de lui. Nous n'en finissons pas d'éprouver son empreinte dans nos consciences. Plus d'un de nos élans, de nos regrets, de nos espoirs, lui doivent leur mesure.

J'ai fait une sorte de retour aux sources, depuis ce jour de mars, pour apprécier son importance dans ma vie...

J'ai grandi dans une famille où, somme toute, on ne parlait pas beaucoup. Le monde était hors d'atteinte. Accéder à la marche du siècle, à l'humanisme, au progrès, était difficile. Difficile de comprendre le passé et le présent. J'avais soif mais manquais de repères. Naïve et ignorante, je suivais une route mal balisée.

J'entendais parler de la guerre en termes répétitifs et vagues sans savoir qu'elle venait juste d'avoir lieu, et sans savoir quelle avait été sa réalité. Je côtoyais des immigrés, des bohémiennes, des veuves, sans imaginer leurs soucis, leurs douleurs, leurs passés. Peu de voyages, peu de rencontres, peu d'échanges, en ce temps-là. Je lisais l'Huma, je m'interrogeais devant 'Guernica', j'écoutais mes profs. Je restais perplexe, dubitative. Désireuse d'avancer et d'apprendre, sans oser m'aventurer hors du cocon familier et puéril.

Jean Ferrat, est arrivé là, dans mes années collège. "Eveilleur", nourrisseur. Son langage et son indépendance. Un adulte qui racontait sans imposer, qui exposait le malheur sans tendre l'autre joue. Un passionné au regard calme. Un observateur déterminé. Intelligent sans haine. Guetteur sans tricherie. Alerteur sans désespoir. Sa voix et ses paroles étaient "faites pour s'entendre" , l'une portant les autres, les autres éclatant dans l'une. Chantés par quelqu'un d'autre ses textes n'auraient pas eu tel écho. Chantant autre chose sa voix ne nous aurait peut-être pas atteints non plus. Il formait et développait l'intelligence. M'a été utile et bon.

Mes premières discussions 'hors scolaires' avec mon père ont été motivées par Hourrah que nous répétions à plaisir et qui nous chatouillait l'esprit :

... L'avenir l'avenir ouvre ses jambes bleues, faudra-t-il en mourir ou bien n'est-ce qu'un jeu.

Je nous revois précisément.

Comme beaucoup, j'ai aimé les Johnny, Françoise et Sylvie, parce que c'était pile le moment où eux et moi débordions d'énergie. La vie allait vite et futile. Du futile, il en faut. Il m'en fallait. C'était gai. Je m'y branchais volontiers.

Mais Jean Ferrat, c'était différent. Il ouvrait et fondait mon appétit pour l'universel. J'en étais fière. Il faisait pousser ma vie intérieure. La pensée résistante, l'écheveau de la destinée humaine, ça m'intéressait.


Il l'a dit lui-même : "Le succès de Nuit et brouillard a apporté la preuve qu'avec certaine forme, on pouvait intéresser le public et faire réfléchir sur des sujets graves". Je l'ai entendu dire aussi : "Ca ne suffit pas de dire que c'est horrible et qu'il ne faut plus que ça arrive. Il faut chercher l'origine d'une telle abomination. Il faut regarder comment ça a commencé et comment ça s'est développé."

Révélations, entrées dans les réalités de notre histoire avec Maria - sur la guerre civile d'Espagne- , Potemkine, Commun Commune, ouverture et culture avec Les Nomades, Nul ne guérit de son enfance, vitalité avec Au printemps de quoi rêvais-tu, humour et esprit frondeur avec En groupe en ligue en procession, Les touristes, etc ... Les merveilles sont multiples, les mots attachants, la musique les enrichit.

Et il a été celui qui m'a révélé la poésie d'Aragon, - ce n'est pas rien ! - Quels textes il a choisis! J'ai ouvert les recueils en question, après coup. Sans leur mise en lumière par son chant je n'en aurais pas capté un dixième ! Grâce à son talent et à l'orchestration, les vers de J'arrive où je suis étranger, de Chambres d'un moment, de J'entends j'entends, non seulement ont pris sens pour moi mais m'ont fascinée. D'ailleurs qu'une telle compréhension résulte de la mise en musique est assez mystérieux. Je n'en suis que plus admirative - et reconnaissante- envers les musiciens.



Je voudrais qu'il n'ait pas été plus malheureux que d'autres, aux derniers temps .... Pas plus que la moyenne, si on peut dire ... Est-ce possible ? Les chants, les combats, les victoires, quand on perd tout, sont-ils d'un secours ? L'amour, l'intelligence, à la dernière heure, peuvent-ils préserver ?

La vie est un sursis.
Aidons-nous.

"Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J'y crois aussi moi par moments
Comme l'alouette au miroir
"
Aragon - Les poètes - Septembre 1960 -

28 mars 2010

PAROLES DE "MA FRANCE" PAR JEAN FERRAT

Je disais, plus bas, en commentaire de la vidéo "Ma France" que ce texte, pourtant écrit il y a plus de trente ans, n'avait pas vieilli, et je rajoutais, hélas, tant il me semble d'actualiré dans notre France de 2010 et ses dérives identitaires qui me mettent en rage.

Roland

Jean Ferrat - Ma France (1969)

De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson
Ma France
Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
Ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France
Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstiné de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain
Ma France
Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France
Merci à http://www.paroles-musique.com/

Jean Ferrat - Ma France

Un très beau texte écrit en 1969 qui, hélas, est toujours autant d'actualité.

26 mars 2010

26 mars 2010 - Crue bienvenue

Pluies en fanfare ce matin . On commençait à trouver la terre trop sèche. Nos besoins pour commencer les jardins ont été largement dépassés. Croâ !

14 mars 2010

Jean Ferrat - Ma France


Salut, poète !

"PRECIOUS" UN FILM BOULEVERSANT

Ce film, de Lee Daniels (2009) est tiré du roman "Push" de Sapphire est véritablement bouleversant. Precious est une jeune fille de 17 ans noire, obèse, illettrée, enceinte pour la 2ème fois après avoir été violée depuis sa plus tendre enfance par le "mec" de sa mère, qui la déteste. En raison de cette 2ème grossesse, Precious est virée du lycée mais prise en main par une école alternative qui va la sauver et lui permettre d'exprimer tout ce qu'elle n'a jamais dit. Ce film pourrait être misérabiliste. Il ne l'est pas. La réalisation est parfaitement maîtrisée et le jeu des acteurs d'une telle justesse que l'on est scotché dans son fauteuil et, qu'on le veuille ou non, pris aux tripes par un tel destin. Un grand, immense coup de chapeau aux acteurs, à tous les acteurs. Bien entendu à Gabourey Sidibe qui incarne Precious mais aussi à l'actrice qui joue le rôle de sa mère. Malgré toute sa méchanceté, sa stupidité et sa violence, on se prend non à l'aimer mais à la comprendre et à (presque) lui pardonner (mais ce n'est pas nous qui avons été sa victime). La chanteuse Mariah Carey, pas glamour pour deux sous, est méconnaissable en assistante sociale compatissante mais pas nunuche qui arrive, à force d'humanité et de confiance, à faire dire à Precious tout ce qu'elle avait enfermé en elle depuis son enfance. Extraordinaire film que je ne regrette pas d'être allé voir. http://rock07.blogs.allocine.fr/rock07-260526-precious_de_lee_daniels__2009.htm

Ferrat , le cri

Il nous a donné "La Montagne", oui, "Aimer à perdre la raison", oui, mais tant d'autres encore, plus poignantes peut-être, (si on tentait d'échelonner), ou moins entendues, moins retenues, et pourtant édifiantes, aussi fortes, toujours vraies, écrites ou choisies avec passion, que sa voix et sa fraternité ont ancrées dans nos vies.
Ecoutons-les, chantons-les, comme nous les aimons.
Merci à lui, le grand, le beau, l'humain,
amoureux, gourmand, "pareil à nous",
le révolté et la conscience,
le frère des peuples, le solidaire,
génial, proche et caché,
inégalé,
compagnon des pays et des payses,
-ami d'un autre Jean, parti avant-,
merci, Jean, d'avoir chanté.
Nous pensons à sa femme, à ses familiers, à ses amis
Chantons avec ses textes et ses musiques






Un jour futur,
Puis des millions de jours,
J'avancerai parmi des millions d'hommes,
Brisant les murs de ce siècle trop lourd,
Croquant l'amour, comme la rouge pomme, ....


Mon frère, mon ami, mon fils, mon camarade
Je te fais notre alcade
Marin ne tire pas sur un autre marin
Ils tournèrent leurs carabines
Potemkine
M'en voudrez-vous beaucoup
Si je vous dis un monde
Où l'on n'est pas toujours du côté du plus fort
Ce soir
J'aime la marine
Potemkine


Maria avait deux enfants,
Deux garçons dont elle était fière
Et c'était bien la même chair
Et c'était bien le même sang
On ne sait pas
Tout ce qu'on sait
C'est qu'on les retrouva ensemble
Le Blanc et le Rouge mêlés
A même les pierres et la cendre
Si vous lui parlez de la guerre
Si vous lui dîtes Liberté
Elle vous montrera la pierre
Où ses enfants sont enterrés


Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l'enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés
Un jour un jour
Un jour pourtant
Un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche


Ma môme,
Elle joue pas les starlettes
Elle met pas des lunettes de soleil
Elle pose pas pour des magazines
Elle travaille en usine, à Créteil
Chez nous
Y a du soleil qui s'attarde
Je pose ma tête sur ses reins
Je prends doucement sa main
et je la garde


Eux c'est la route qui les pousse
Avec des fifres à leurs trousses
Les Nomades
Et quand on voit sous les platanes
Passer les mulets et les ânes
On a beau être des profanes
On aimerait suivre la caravane
Des Nomades

Nul ne guérit de son enfance
de son enfance
Le vent violent de l'histoire
Allait disperser à vau-l'eau
Notre jeunesse dérisoire
Changer nos rires en sanglots
Amour orange amour amer
L'image d'un père évanouie
Qui disparut avec la guerre
Renaît d'une force inouie
Nul ne guérit de son enfance
Celui qui vient à disparaître
Pourquoi l'a-t-on quitté des yeux
On fait un signe à la fenêtre
Sans savoir que c'est un adieu
Chacun de nous a son histoire
Et dans notre cœur à l'affût
Le va-et-vient de la mémoire
Ouvre et déchire ce qu'il fût
Nul ne guérit de son enfance

Il y a cent ans,
commun , commune
Comme artisan et ouvrier
Ils se levèrent
En écoutant chanter Pottier


En groupe en ligue en procession Depuis deux cents générations
Si j'ai souvent commis des fautes
Qu'on me donne tort ou raison
De grèves en révolutions
Je n'ai fait que penser aux autres
Pareil à tous ces compagnons
Qui de Charonne à la Nation
En ont vu défiler parole
Des pèlerines et des bâtons

Jean, .. Jean , Jean



Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Vieux monde clos comme une orange
Faites que quelque chose change
Et l'on croisait des inconnus
Riant aux anges
Au printemps de quoi rêvais-tu ?

Au printemps de quoi riais-tu ?
Jeune homme bleu de l'innocence
Tout a couleur de l'espérance
Que l'on se batte dans la rue
Ou qu'on y danse
Au printemps de quoi riais-tu ?

Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Poing levé des vieilles batailles
Et qui sait pour quelles semailles
Quand la grève épousant la rue
Bat la muraille
Au printemps de quoi rêvais-tu ?

Au printemps de quoi doutais-tu ?
Mon amour que rien ne rassure
Il est victoire qui ne dure
Que le temps d'un Ave, pas plus
Ou d'un parjure
Au printemps de quoi doutais-tu ?

Au printemps de quoi rêves-tu ?
D'une autre fin à la romance
Au bout du temps qui se balance
Un chant à peine interrompu
D'autres s'élancent
Au printemps de quoi rêves-tu ?

D'un printemps ininterrompu

Jean Ferrat Tenenbaum


Poème : Louis Aragon
Chanté par : Jean Ferrat


J'en ai tant vu qui s'en allèrent
Ils ne demandaient que du feu
Ils se contentaient de si peu
Ils avaient si peu de colère

J'entends leurs pas j'entends leurs voix
Qui disent des choses banales
Comme on en lit sur le journal
Comme on en dit le soir chez soi

Ce qu'on fait de vous hommes femmes
O pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m'arrache l'âme

Les choses vont comme elles vont
De temps en temps la terre tremble
Le malheur au malheur ressemble
Il est profond profond profond

Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J'y crois aussi moi par moments
Comme l'alouette au miroir

J'y crois parfois je vous l'avoue
A n'en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous

A vous comme les grains de sable
Comme le sang toujours versé
Comme les doigts toujours blessés
Ah je suis bien votre semblable

J'aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu'au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez

Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir que ce que dit ma bouche

Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens

Quelle heure est-il quel temps fait-il
J'aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile

C'est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d'un trou

8 mars 2010

PENSEE

Peinture de Nicolas de Staël

"A man's reach should exceed his grasp.Or else what's heaven for ?"
Le but d'un homme doit rester inaccessible, car sinon à quoi servirait le ciel ?

[Robert Browning, dans le film "The arrival" de David Twohy]

3 mars 2010

John Malkovich dans "Disgrace"



UN film - LE film- comme je les aime : beau esthétiquement, dépaysant géographiquement et socialement, surprenant , tout au long, par son propos - ses propos plutôt - montrant des situations peu communes et pourtant tellement humaines, suffisamment trouble pour m'interroger, suffisamment simplifié (dans sa construction) pour que je comprenne l'objectif du cinéaste - et le travail des acteurs.
Conclu : un film qui me donne envie de retourner au ciné, vite , vite , pour voir des arts de cette qualité, parce que j'en reviens pleine de nouvelles idées et de nouveaux horizons , avec l'envie de les explorer vite , vite, et de les savourer longtemps , longtemps.
Merci la vie de nous apporter des émotions -révélations- de cette taille.

28 févr. 2010

Psalmus Ode - V a n g e l i s

Suite à mon post précédent, voici "Psalmus Ode" de Vangelis interprétée par le soliste anglais Jeremy Budd. Ne me dites pas que cela ne vous donne pas des frissons...

LA PESTE - di Luis Puenzo dal libro di Albert Camus

Film de Luis Puenzo (1992) avec Sandrine Bonnaire et Jean-Marc Barr, jamais sorti en DVD. La musique a été écrite par Vangelis. A part un extrait édité dans la compil "Reprise" de Vangelis (plage 15: "Psalmus Ode" interprétée par le soliste anglais Jeremy Budd) la BO est introuvable. Je lance un appel à ceux qui pourront m'indiquer où trouver le DVD et la BO.Merci. intégrale.

8 févr. 2010

16 janv. 2010

ONCE: Falling Slowly

Cette chanson, interprétée par Glen Hansard, ouvre le beau film "Once" que j'ai découvert grâce à mon copain Pierre-Philippe.

14 janv. 2010

Alexander Rybak - Song from a secret garden

En cherchant une vidéo sur You Tube de Bruce Springsteen interprétant "Secret Garden", je suis tombé sur cet enregistrement. C'est beau aussi, quoique très différent. Je partage ce moment avec vous.

Roland

10 janv. 2010

U2 - New Year's Day LIVE

Happy New Year with U2 and their "New Year's Day"

9 janv. 2010

Natalie Cardone - Hasta siempre

Vidéo de "Hasta siempre" par Nathalie Cardone

8 janv. 2010

Che Guevara


Entre les vacances de toussaint et de Noël j'ai eu à me pencher sur la vie de Che Guevara , pour aider une de mes collégiennes préférées à faire un exposé. Elle était en train d'apprendre , parallèlement, avec sa prof de musique , la chanson de Nathalie Cardone . Voici les paroles . Je sais que quelques amoureux de l'espagnol vont s'en délecter.

Aprendimos a quererte,
Desde la histórica altura,
Donde el sol de tu bravura
Le puso cerco a la muerte.

Aqui se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

Vienes quemando la brisa
con soles de primavera
para plantar la bandera
con la luz de tu sonrisa

Aqui se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

Tu amor revolucionario
te conduce a nueva empresa,
donde espera la firmeza
de tu brazo libertario.

Aqui se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

Aqui se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

Seguiremos adelante
como junto a ti seguimos
y con Fidel te decimos :
"¡Hasta siempre Comandante!"

Aqui se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

Aqui se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

5 janv. 2010

Die Welle - La vague - The wave -

La vague .

Film allemand .
Bouleversant , choquant. Effrayant .
Pour moi , c'est surtout la facilité avec laquelle on se laisse embrigader , pour peu qu'un meneur sache faire appel à quelques ressorts apparemment 'nobles' , que j'aurais voulu combattre. C'est cette 'déviance' que j'aurais voulu voir dénoncée plus que tout par le professeur. Qu'il renvoie chacun, plus explicitement, à sa responsabilité , ou plutôt à sa renonciation aveugle , ou paresseuse , à sa démission - de jugement, de sens critique, de recul , d'indépendance, de raison .

Sa mise au point finale, - démonstration de dérive - était bonne cependant. Aurait pu me satisfaire - et rendre l'espoir aux spectateurs - s'il n'y avait pas eu l'élément de trop , l'élément incontrôlable , ... qui est aussi ce dont il faut toujours se méfier , et que Rainer n'avait pas assez senti venir ...